Télétravail : sous occuper un bâtiment ne signifie pas forcément faire des économies d’énergie

Télétravail : sous occuper un bâtiment ne signifie pas forcément faire des économies d’énergie

D’après le baromètre annuel Télétravail 2021 de @MalakoffHumanis, paru en février 2021, le nombre de salariés en télétravail est monté jusqu’à 41% depuis le début de la crise. Les bureaux, beaucoup moins utilisés, auraient alors dû être moins consommateurs en énergie.

 

Or, on constate que la mise en place du télétravail lors des confinements successifs depuis Mars 2020 n’a pas entrainé de diminution significative des consommations énergétiques dans les bâtiments de bureaux. 

Si les consommations en éclairage ont effectivement été réduites, les consommations liées au chauffage et à la climatisation ont peu diminué lors du premier confinement. Dans ce cas là, seulement 20% d’économies d’énergie ont été réalisées.

 

Comment expliquer ce constat ?

La plupart des bâtiments concernés ne sont sans doute pas équipés de système de régulation (CVC) ou alors l’utilisent à mauvais escient.

Selon les recommandations de l’ADEME, il est conseillé de chauffer les locaux occupés à 19°C, et d’abaisser cette température dite de « consigne » de 3 à 4°C lors des périodes d’inoccupation, afin de réduire à minima de 7% les factures énergétiques.

Un travail supplémentaire est donc à mener sur la régulation des systèmes CVC (chauffage, ventilation et climatisation).

 

Un second axe d’optimisation possible est de rassembler les salariés en présentiel dans les bureaux afin de limiter les surfaces à chauffer et à climatiser, tout en respectant les gestes barrières. 

 

D’autres axes d’amélioration existent et représentent un grand pas vers le respect des objectifs fixés par le Décret Tertiaire.

 

Si vous voulez optimiser les performances énergétiques de votre patrimoine et le mettre aux normes sur la réglementation en vigueur, nous vous invitons à contactez nos experts.